Mahamoudou OUÉDRAOGO

Mahamoudou OUEDRAOGO fut d’abord enseignant avant d’embrasser le métier de journaliste. Il fait des études de journalisme au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) de Dakar, et des études de communication à l’université Paris II. Il est présentateur du journal télévisé avant d’en être le rédacteur en chef. Puis il devient directeur de la Télévision nationale du Burkina en 1992. Mahamoudou Ouédraogo s’inscrit en 2009 à l’université Michel de Montaigne de Bordeaux où il soutient une thèse en Économie des médias.

Il devient ministre de la communication et de la culture en 1996, puis ministre de la culture,  des arts et du tourisme en 2002, fonction qu’il quittera en 2006. Pendant dix ans, l’homme a porté la culture burkinabè au rang des nations qui comptent culturellement. Á ce titre, il a été désigné meilleur Ministre mondial de la culture à travers un sondage dans la presse internationale.

Mahamoudou Ouédraogo introduit des réformes au niveau de la Semaine nationale de la culture en 1996 et convoque les états généraux du cinéma en 1997. Il inaugure en l’an 2000 le Centre national des arts du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA) un espace de création et de diffusion de la danse, de la musique et du théâtre. Il met en place des ensembles artistiques (Ballet national et Orchestre national). Il lance également les Universités africaines de la communication (UACO 2004) comme un cadre fédérateur des professionnels, universitaires, chercheurs, étudiants, etc.

Par ailleurs, Mahamoudou Ouédraogo a fait ériger des mausolées pour  abriter les restes de figures historiques du Burkina, et il lance les travaux de construction de la Maison de la Culture Mgr Anselme Titianma Sanon à Bobo-Dioulasso. Enfin, il est le précurseur dans les projets d’inscription au patrimoine mondial des sites de Loropéni (2009) et de la cour royale de Tiébélé (2024).

Mahamoudou Ouédraogo est prolifique en matière d’écriture et compte plusieurs livres dans sa bibliographie.