Athanase MOUSSIANÉ

Au Burkina Faso, la lutte traditionnelle est associée à un nom :Athanase Moussiané ;
Champion incontestable et incontesté, rien ni personne ne résiste à sa force.
Athanase Moussiané passe son enfance entre son village de Nion, Bobo-Dioulasso et Toma. Young Athanase a traversé la lutte nocturne comme n’importe quel enfant du pays San. Échasse scolaire où les jeunes des quartiers rivalisent sous la lumière de la lune. Jusqu’en 1993, le prince des arènes défia de village en village.
Après les récoltes, le pays de San a vécu au rythme du nouveau festival de millet appelé Oudizon. Au cours de ces occasions, le combat oppose les villages les uns aux autres. Ce sont des exemples de confirmation de l’augmentation des talents sous les yeux de sa communauté.
La lutte est un défi. Vous devez défier le champion pour établir son règne. « Vous devez le faire pour avoir la confiance de votre village d’abord, puis la confiance de votre département et de votre province, donc sur , » souligne Athanase Moussiané.
En 1994, le jeune prodige, l’espoir de la lutte et le virtuose des arènes, se retrouve à Bobo-Dioulasso pendant la Semaine nationale de la culture (SNC). Après confirmation au niveau national, la voie à l’extérieur s’ouvre à Athanase. Sénégal, Guinée, Côte d’Ivoire, Bénin, Niger, Togo, Russie, Kazakhstan, etc.
Très jeune, son dos refusa le sol. Il n’avait que 20 ans, 1,70 m de haut et 70 kg. Athanase impose sa suprématie devant ses grands frères.
Il a été sélectionné pour participer au championnat d’Afrique à Niamey en 1995, il avait 21 ans.
Depuis lors, Athanase a toujours convaincu les sélecteurs. En 1994, au niveau national, la lutte a été identifiée à un nom. Ibrahim Toé de Biba connu sous le nom de « Bourè ». Il régna le suprême. Un champion incontesté de la lutte traditionnelle à l’époque.
De 1994 à 2008. C’est 14 ans de règne. C’est l’ère Athanase. D’abord surnommé le bœuf de Sourou, puis le Bull de Nayala, il est un lutteur atypique qui a révolutionné les arènes.
Gestes techniques, vitesse, finesse, courage, il est le prototype d’un champion de la lutte qui ne connaît pas un match nul dans un combat.
De son village de Nion au Kazakhstan et à la Russie, c’est un voyage parsemé de bons souvenirs qu’Athanase Raoul Moussiané, aujourd’hui une ancienne gloire de la lutte traditionnelle au Burkina Faso, se souvient.
Athanase Raoul Moussiané est une ancienne gloire de la lutte traditionnelle au Burkina Faso. Autrefois véritable « bête de l’arène » dont la renommée est allée bien au-delà des frontières de son pays. Un homme avec le physique d’un vrai buffle africain. Sa réputation transcende son temps et continue de vivre pendant plusieurs générations.
Athanase Raoul Moussiané a sans aucun doute laissé une marque indélébile sur l’histoire de la lutte traditionnelle, le sport favori de ses ancêtres Sanan (Samo).
Un sport qui combine la force physique, la compétence et l’intelligence. Toujours sur la méfiance, la lutte est une question de génération et de succession dans le pays de San. Mais Athanase a gardé ses espoirs haut et est resté le maître incontesté de sa génération.
Pendant longtemps, il a été la première figure de la lutte traditionnelle au Burkina Faso. Il reste également l’un des champions extrêmement rares à régner dans les arènes pendant plus de 10 ans.
Très compétitif et très courageux, Athanase n’a brassé que dans les arènes à l’âge de 20 ans. Arrivant comme un taureau complètement chargé dans le monde de la lutte, Athanasse contredit la gloire autocratique du dur Ibrahim Toé, connu sous le nom de « Bourè de Biba ». I
l refroidit les honneurs du titan Issa zanté, soumet Koutou Siriki, viole allègrement le pouvoir de Labo Mikafo, ce Nigerien incontesté de l’arène africaine en son temps.
Doté d’un talent dévastateur, Athanase Moussiané prend tout et gagne tout : honneurs, prix, reconnaissance populaire… Bref, les récompenses glanées par cette force de la nature sont illimitées : médailles, motos, bicyclettes, charrues, moulins, argent…
Nous pouvons dire sans hésitation qu’à travers ces spectacles, il a laissé son empreinte sur ce sport favori et atypique qui rassemble plusieurs cultures et les nations (note de l’éditeur, lutte traditionnelle).
Athanase Moussiané est treize (13) fois champion national, deux (02) fois champion d’Afrique, trois (03) fois vice-champion d’Afrique, un (01) fois champion international en Russie, etc.
Tant et si bien que la commune de Ouagadougou par l’entremise du Maire ,l’a tout simplement intégré au sein du la police municipale.
Toutes nos félicitations à Monsieur Athanase Moussiané